La plantation d’Atimaono était née : ce domaine porta le nom de Terre Eugénie, en hommage à l’épouse d’empereur Napoléon III. Le gouverneur de Tahiti, le comte Emile de la Roncière, saisit l’opportunité de développement du sud de l’île et ordonna la construction d’une route carrossable entre Papeete et Atimaono.
Dans un premier temps, deux cents Polynésiens furent embauchés ainsi que 94 Rarotongiens (Iles Cook), pour un contrat de un à deux ans.
Tout était favorable au succès de l’entreprise.
Mais il fallait plus de travailleurs. En 1964, des exploitants agricoles, Européens pour la plupart, eurent l’autorisation de faire venir à Tahiti 1000 travailleurs chinois engagés pour des contrats de 5 à 7 ans. Les 325 premiers immigrés arrivèrent le 25 mai 1865 (la première des trois vagues d’immigration de ressortissants chinois qui s’installeront à Tahiti jusqu’en 1929).
La plantation était une affaire florissante : mille hectares de coton, cent cinquante hectares de café et cinquante hectares de canne à sucre endémique (tō) étaient cultivés. En 1869, Atimaono employa jusqu’à 1 500 ouvriers agricoles.
Sources : les données chronologiques de cet article sont issues pour la plupart du site www.tahitiheritage.pf
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